Andrés Torrico

Andrés Torrico

Fermier

Benjamin Schwartz

Benjamin Schwartz

Maître Torréfacteur

Jacob Lack

Jacob Lack

Barista

Chaque café que nous proposons est le fruit d'un travail en harmonie du grain à la tasse

Ce café nous vient tout droit de la ferme 4 Llamas, fondée par María et Andrés Torrico, un couple bolivien qui aime fusionner savoir-faire traditionnel et méthodes innovantes. Nous collaborons avec eux depuis plusieurs mois, et ils ne cessent de nous faire découvrir des pépites d’une grande qualité !

En dégustation, nous avons trouvé des notes aromatiques de chocolat noir, de noisette et de raisin.

Producteur

Un artisan du café engagé et passionné

Andrés Torrico est un entrepreneur bolivien qui a su mêler engagement social, innovation et amour du café pour mettre en valeur les richesses de son pays. Fondateur et directeur de 4 Llamas Coffee, il voit le café comme bien plus qu’une simple boisson : pour lui, c’est « une manière de partager des rêves, la vie et la culture ». Titulaire d’un master en développement international de l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève, Andrés a su allier savoir académique et passion du café pour fonder une entreprise engagée, tournée vers la durabilité et l’équité. Cette vision se retrouve dans toutes les facettes de 4 Llamas Coffee : au-delà de la qualité de ses cafés, l’entreprise tisse des liens solides et transparents avec les producteurs locaux, tout en adoptant des pratiques respectueuses de l’environnement. Et dans cette aventure, Andrés n’avance pas seul ! Il forme un duo avec María Martha Sarabia, directrice financière et associée de 4 Llamas Coffee.

Origine

Région et localité : Caranavi - Ferme 4 Llamas : 1750 m

La ferme 4 Llamas, perchée dans les hauteurs verdoyantes de Caranavi, en Bolivie, est bien plus qu'une exploitation agricole : c’est un laboratoire innovant ! Fondée par María et Andrés Torrico, la ferme est née d’un constat fort : la nécessité de produire un café d’exception sans nuire à l’environnement ni aux communautés locales. Leur déclic remonte à une expérience au Honduras, où ils ont découvert la pollution des rivières causée par les eaux usées du traitement du café. Depuis, ils ont fait de la durabilité une priorité absolue. Dans leur ferme, le café pousse en agroforesterie, sous l’ombre d’arbres natifs et sans produit chimique. Mais 4 Llamas va plus loin : la ferme expérimente des fermentations anaérobies dans des cuves ovoïdes inspirées de l’œnologie, pour révéler la richesse aromatique du terroir bolivien tout en restant accessibles aux petits producteurs. Leur objectif est de démocratiser ces techniques afin que d'autres puissent les reproduire à petite échelle. En plus, l’approche circulaire est au cœur du projet : traitement des eaux usées à la chaux, culture d’agrumes, élevage de volailles, valorisation des déchets organiques…Tout est pensé pour créer un écosystème autosuffisant. 4 Llamas incarne une nouvelle génération de producteurs boliviens qui mêle innovation et respect des traditions !

Nichée entre les Andes et l'Amazonie, Caranavi bénéficie d'un climat chaud et humide, avec des températures variant entre 20 et 30 °C. Cette zone fertile est le principal centre de production de café en Bolivie. Outre le café, Caranavi cultive également des agrumes et du riz, profitant de ses vallées tropicales et de ses nombreux cours d'eau.


Photo origine ferme

Process

Variété : Arabica, Caturra

Traitement des grains : Lavé et fermentation anaérobique

Après récolte, la graine est séparée de la cerise et du mucilage immédiatement puis est immergée dans l’eau, où le processus de fermentation commence. L’activité enzymatique s'accélère en décomposant le sucre contenu dans la graine elle même, plutôt que dans le mucilage alors absent. Voilà pourquoi, un café lavé contient moins de sucre mais plus acidité qu’un café nature.

torréfaction artisanale

Café torréfié par nos soins dans notre atelier collaboratif parisien

"Pour révéler pleinement le potentiel aromatique de ce café fermenté, nous avons choisi une torréfaction douce et progressive.
Le gaz est introduit par paliers, afin de préserver les grains fragilisés par la fermentation, et ainsi éviter les défauts liés à une montée en température trop rapide. Le développement se poursuit ensuite sur 1min30, jusqu’à atteindre une température finale de 207°C."

Benjamin Schwartz, artisan torréfacteur